Le 10 octobre 2018, le Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi a été le théâtre d’une conférence-débat marquante sur le thème « La culture de la non-violence dans la résolution des conflits au sein de nos communautés ». Cet événement, organisé par l’asbl Éveil et Conscientisation de la Jeunesse (ECOJEUN) en partenariat avec All For Social Justice (AFSJ) et Droit-Numérique, a rassemblé élèves, enseignants et acteurs de la société civile pour réfléchir sur les moyens de promouvoir une culture de paix dans un contexte où le numérique joue un rôle croissant.
Un Engagement concret pour la paix
Cette conférence s’inscrivait dans le cadre de la Journée Internationale de la Non-Violence, célébrée chaque année le 2 octobre 2018. Au-delà de son caractère commémoratif, l’objectif principal était de sensibiliser les élèves aux méthodes non-violentes de résolution des conflits et de les former à devenir des acteurs influents de la paix dans leurs communautés.
Parmi les intervenants, Brozeck Kandolo et James Kandu, représentants de Droit-Numérique.cd, ont particulièrement captivé l’audience avec leurs interventions sur l’impact du numérique dans la violence contemporaine.
Le Numérique : Un double tranchant dans la lutte contre la violence
L’intervention de Brozeck Kandolo a exploré la manière dont les technologies numériques peuvent à la fois exacerber et atténuer la violence. Le numérique, en tant qu’outil omniprésent, offre des opportunités sans précédent pour l’éducation et la sensibilisation, mais il est également devenu un vecteur de violence, notamment à travers les discours de haine, le cyberharcèlement et la propagation de fausses informations.
M. Kandolo a souligné que l’anonymat offert par les plateformes numériques peut encourager des comportements violents, tout en rendant difficile la responsabilisation des auteurs. Il a également mis en avant l’importance de l’éducation numérique pour permettre aux jeunes de naviguer dans cet environnement complexe avec discernement et de manière pacifique.
Impliquer les jeunes pour un changement positif
L’un des moments forts de la conférence a été la participation active des élèves, qui ont non seulement montré un grand intérêt pour les discussions mais se sont aussi engagés à promouvoir une culture de non-violence au sein de leur collège et au-delà. Les échanges ont permis d’aborder des cas concrets de conflits et de réfléchir collectivement à des solutions pacifiques.
En conclusion, les interventions de Brozeck Kandolo et James Kandolo ont mis en lumière l’importance de sensibiliser les jeunes aux dangers et aux opportunités du numérique. Le message clé était clair : “pour bâtir une société véritablement non-violente, il est essentiel de comprendre et de maîtriser les outils numériques qui façonnent de plus en plus nos interactions sociales“.
L’événement a été un succès, non seulement en tant qu’initiative de formation, mais aussi en tant que tremplin pour une action concrète et durable en faveur de la paix dans les communautés locales. Les engagements pris par les élèves montrent que la jeunesse est prête à relever le défi de la non-violence, dans le monde physique comme dans le monde numérique.